Les solutions pour payer moins d'impôts

Être célibataire peut parfois laisser penser qu’il est impossible de payer moins d’impôts qu’un couple marié, mais il existe pourtant des solutions, surtout dans le domaine de l’immobilier.

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Les lois

Si la personne célibataire n’est pas propriétaire, il existe la loi Pinel, renouvelée pour quatre ans par la loi de finances 2018. Elle permet d’obtenir une réduction d’impôts selon l’investissement choisi. Le bien doit être aux normes BBC (bâtiment basse consommation) et être loué entre six à douze ans. La réduction d’impôts varie alors de 12 à 21% tous les ans pendant la durée de location du logement, pour un investissement maximum de 300 000 € sur deux logements, par an.

Il existe également la loi Bouvard, considérée comme l’équivalent de la Loi Pinel, mais le logement sera alors meublé : on obtient un abattement de 11% du prix de revient en 2018 et la possibilité de récupérer la TVA à 20% sur les achats effectués pour le logement.

Si le célibataire est déjà propriétaire, c’est le bon moment pour entreprendre des travaux d’économie d’énergie. Si la résidence principale a plus de deux ans, une réduction d’impôts de 30% est possible, dans la limite d’un investissement de 8000€. Bon à savoir, le remplacement d’une chaudière haute performance fioul et le changement des vitres pour un double vitrage permettent un abattement de 15% jusqu’au 30 juin 2018.

Les dons et l'épargne

En dehors de l’immobilier, la générosité paye : le don aux associations et organismes caritatifs permet d’obtenir un abattement de 66% des sommes versées, dans la limite de 20% du revenu imposable.

L’épargne est aussi intéressante. Un PERP (Plan d’Épargne Retraite Populaire) permet de réduire le revenu imposable, et donc de réduire ses impôts, en plus de se constituer un appoint bloqué jusqu’à la retraite. Le PERP permet des placements (en unité de compte) dans l’immobilier pour constituer son épargne et réduire ses impôts.

Misez sur les placements financiers

Outre l'immobilier et la philanthropie, les placements financiers peuvent être une voie avantageuse pour les célibataires cherchant à réduire leurs impôts. Certains produits financiers sont conçus pour encourager les économies tout en offrant des avantages fiscaux.

Le PEA (Plan d'Épargne en Actions) est l'un de ces outils. Il s'agit d'un compte-titres encouragé par l'État, permettant de détenir principalement des actions européennes. Les plus-values réalisées dans le cadre du PEA sont exonérées d'impôt après une durée de détention de 5 ans, à l'exception des prélèvements sociaux. De plus, les dividendes perçus peuvent être réinvestis dans le PEA sans fiscalité sur les revenus.

Les FIP (Fonds d'Investissement de Proximité) et FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation) peuvent également s'avérer avantageux. En investissant dans ces fonds qui soutiennent les PME régionales ou innovantes, le célibataire peut bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu équivalent à 25% des sommes investies. Toutefois, comme tous investissements en actions, ils comportent un risque de perte en capital.

Pour maximiser les avantages fiscaux, il est essentiel de diversifier ses placements et de se tenir informé des évolutions législatives, car les lois fiscales et les plafonds peuvent changer. Une consultation régulière avec un conseiller financier peut aider à naviguer dans ce paysage complexe et à identifier les meilleures opportunités pour chaque profil d'investisseur.

Investissements alternatifs pour réduire l'impôt pour les célibataires :

• Assurance-vie :

  • Permet de combiner épargne et prévoyance.
  • Les intérêts cumulés sont souvent non imposables jusqu'au retrait.
  • Opportunité de diversification : fonds en euros, unités de compte, etc.
  • Avantage fiscal à la transmission en cas de décès.

• SOFICA (Sociétés de Financement de l'Industrie Cinématographique et de l'Audiovisuel) :

  • Investissement dans le secteur du cinéma et de l'audiovisuel.
  • Possibilité de réduction d'impôts jusqu'à 48% du montant investi.
  • Prise de risque : dépendance vis-à-vis du succès des projets financés.

• Investissement dans les start-ups :

  • Potentiel de forte croissance et d'innovation.
  • Réduction d'impôts via le dispositif IR-PME : jusqu'à 25% du montant investi.
  • Risque plus élevé lié à la nature volatile des start-ups.

• Achats d'œuvres d'art :

  • Exonération de l'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
  • Potentiel de plus-value à la revente.
  • Contribution à la préservation du patrimoine culturel.

• Crédits d'impôts pour travaux :

  • Investissement dans des travaux d'isolation thermique, d'économie d'énergie.
  • Possibilité de crédits d'impôt transition énergétique.
  • Valorisation de son bien immobilier et réduction de sa facture énergétique.

Il est essentiel de rappeler que tout investissement comporte des risques. Il est donc recommandé de consulter un expert ou un conseiller financier avant de s'engager dans une démarche d'investissement.